Nicolas Vanier, aventurier de l’impossible

VANIER bis

C’est presque en voisin que Nicolas Vanier est venu, mardi matin dans les locaux de Tour(s)plus, pour témoigner devant les chefs d’entreprise du Carnet pro (*). Quand il ne traverse pas les étendues sauvages du Grand Nord, il profite, avec sa famille et ses amis, du calme de La Sologne.

L’aventurier est là pour une conférence « Voyages et Performances de vie », et surtout pour partager de manière simple les nombreux voyages qu’il a réalisés tout au long de sa vie.
Mais au-delà de l’aventure elle-même, aussi exceptionnelle soit-elle, c’est toute l’organisation et la gestion des équipes que Nicolas Vanier est venu confronter avec son auditoire. « A un moment donné, on est le seul à prendre la décision, il faut que tout le monde suive. C’est cela que j’impose à mes équipes. Il faut savoir aussi bien composer son groupe, cela ne repose pas uniquement sur l’expérience, ce sont avant tout des rencontres. » Un exposé toujours illustré par les récits de voyages qu’ils ne sont que quelques-uns à avoir réalisés.
Nicolas Vanier a toujours préféré « vivre ses rêves que rêver sa vie »?; pour cela il a banni le mot « impossible » de son vocabulaire. Lui qui a sur son passeport un mot de Mikhaïl Gorbatchev l’autorisant à traverser la Russie avec une arme. Le seul à avoir enneigé la place Rouge à Moscou pour une arrivée très médiatique.
Son prochain grand défi, remporter la plus grande course de chiens de traîneau la Yukon Quest et ce n’est pas impossible qu’il y parvienne.

Source : La Nouvelle République