« Unir la société dans l’action concrète »

AJ21
 
Alexandre Jardin invite les citoyens et les chefs d’entreprise à sortir de l’anonymat pour agir et se faire entendre. 
 
Alexandre Jardin a en commun entre ses histoires romancées et son propre personnage comme une sorte d’émerveillement permanent sur la vie. Mais ses béatitudes ne restent pas de vains mots. Il y ajoute la mise en pratique, dans une forme de militantisme de la pensée positive. Ses multiples engagements citoyens – pour encourager la lecture et la lutte contre l’illettrisme – font de lui quelqu’un d’absolument atypique.
 
Invité de la matinée Carnet Pro du groupe la Nouvelle République, l’écrivain prendra sa casquette à rayures. La même qu’il a portée en lançant ses mouvements associatifs de « zèbres » pour les élèves décrocheurs. « On va faire exister les citoyens avec des valeurs toutes simples. Les systèmes verticaux sont terminés. Le centralisme – politique et économique – ne marche plus. Aussi pour défendre nos territoires faut-il faire exister les citoyens, l’initiative locale et les faizeux ».


VIDEO. Tours : Alexandre Jardin, ce drôle de zèbre par lanouvellerepublique

Faizeux. Ce néologisme désigne ceux qui font et agissent. « Ils sont partout. Ce sont des gens qui ont le souci des autres. Avec eux, Comptons nous aussi. Nos politiques veulent prendre le pouvoir, pas le donner… ». Alexandre Jardin aime trop son métier et sa posture de libérateur d’otages « d’un système hors sol » pour devenir à son tour homo politicus. Sa Maison des citoyens (lire encadré ci-dessous) compte déjà plus de 15.000 participants. Il avait déjà, voici quelques années, évoqué l’idée de « fusionner la société civile autour de ses leaders, dynamiques et entreprenants ». Aujourd’hui, il lance une sorte de pétition nationale, le « Manifeste des faizeux » avec le postulat suivant : « Laissez-nous faire, nous qui agissons au quotidien pour trouver des solutions performantes. Laissez-nous faire, nous les acteurs du monde associatif, mutualiste ou entrepreneurial qui donnons concrètement des outils aux Français pour qu’ils se prennent en main. Laissez-nous faire, nous qui portons chacun une part de solution. Et la France recommencera. Notre pays a toujours été un État qui doit maintenant devenir une société adulte ! »