Pascal d’Halluin est ce que l’on appelle un redresseur de marque. Sans être un
redresseur de tort, ni forcément un réveilleur de mort, c’est avant tout un réveilleur
de marque.
Licencié de droit des affaires, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris,
Pascal d’Halluin entre dans la vie active chez Indosuez puis chez L’Oréal en 1986
où il avait effectué son « stage route ». Il intègre alors l’équipe en charge de la
relance de la marque Biotherm. Première expérience de “redressement” et
premier succès. Le premier d’une longue série : Lee Cooper en 1994, Lacoste en
2002 ou encore Cacharel en 2012. Toutes ces belles enseignes doivent une
partie de leur réveil à sa vision de l’entreprise.
L’épisode de la marque au “crocodile” en est la parfaite illustration. Symbole
d’antan de l’élégance décontractée, la “marque au crocodile” était devenue
l’emblème des jeunes des cités.
En 10 ans, changement de cap et renaissance de la marque auprès
des actifs urbains trentenaires. Et doublement des résultats !
De ce parcours, déjà, les questions sont nombreuses :
Comment choisir la marque à réveiller ? Par quels critères ?
Comment en détecter les forces mais aussi établir les faiblesses ?
Comment définir une stratégie de relance ?
Quels sont les outils de repositionnement ?
En décembre 2012, Pascal d’Halluin découvre la Faïencerie de Gien.
Après deux ans de discussions, Pascal d’Halluin est aujourd’hui copropriétaire
et aux commandes d’une entreprise née au XIXe siècle, dotée d’une manufacture
et d’un musée.
Fondée en 1821, la Faïencerie de Gien est une entreprise emblématique de “l’image
de la France dans le Monde”.
Là encore, de nombreuses questions s’imposent :
Comment redresser une marque, la dépoussiérer sans lui ôter son ADN ?
Quelles sont les éventuelles “surprises” rencontrées quand on reprend une
entreprise de près de 200 ans ?
Rencontre avec un homme qui met l’Homme au centre de tout, pour qui
“le capitalisme c’est l’homme au milieu. »